Conclusion

Conclusion

La crise actuelle frappe fort. Très fort. En particulier les classes populaires et moyennes qui réduisent leurs dépenses non essentielles pour n’en maintenir qu’une seule, payer l’énergie pour se chauffer ou pour aller travailler. Le trait paraît caricatural, et pourtant. Les témoignages recueillis autant que le sentiment général qui s’exprime dans les conversations du quotidien le démontrent, la question sociale, en son sens premier, prend toute la place désormais. Cette donnée nouvelle est-elle prise en compte par les élus locaux ? Frappés eux-mêmes par des restrictions et des choix cornéliens, ils doivent avoir ce changement de situation constamment à l’esprit. Il n’est pas sûr que tous l’aient intégré, entre subventionnement du sport professionnel et animations en guise de politique, en guise d’opium du peuple peut-être… Pour autant, il paraît évident que quiconque voudra prendre en main les destinées du Biterrois dans un avenir proche ne pourra faire l’économie d’un vrai discours et de vraies propositions sur le sujet.

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